Le jour du coq (Tori no ichi)
En novembre, dans un certain nombre de temples Shinto (généralement ceux dédiés au coq ‘otori-jinja’), de nombreux japonais viennent fêter le jour du coq (tori no ichi). Dans le vieux calendrier traditionnel Japonais (copié de celui des Chinois), les années, les jours et les heures sont représentées par 12 animaux suivant un cycle répétitif. Le coq est un de ces 12 animaux avec le rat, le boeuf, le tigre, le lièvre, le dragon, le serpent, le cheval, la chèvre (ou bélier ou mouton), le singe, le chien et le cochon sauvage (ça c’est pour les fans d’astrologie !). Cette année, il y avait 3 jours du coq, le 4, le 16 et le 28 novembre (et d’après la légende, lorsqu’il y a trois jours du coq dans l’année, la ville sera détruite par le feu !).
Cette fête traditionnelle attire les foules depuis l’ère Edo (vers 1700). Les gens viennent prier et acheter des râteaux (‘kumade’ en japonais, ce qui veut dire littéralement ‘patte d’ours’) dans les innombrables stands tout autour du temple, dans le but d’amasser fortune et bonheur. Dans les dents du râteau on trouve quasiment tous les porte-bonheur qui existent au Japon : ‘Maneki-neko’ (le chat qui lève la patte), visage de femme, ‘daruma’ … (je ferai un petit article détaillant ces porte-bonheur que l’on retrouve de partout au Japon).
Je ne sais pas si ces râteaux ratissent bonheur et prospérité à ceux qui les achètent mais en tout cas c'est vrai pour ceux qui les vendent : le prix dépend de l’ornement et de la taille du râteau pouvant atteindre 50 000 yens (plus de 300 euros) pour les plus gros. Et quand on sait que la tradition veut que l'on achète un râteau plus gros l'année suivante, les vendeurs n'ont pas de soucis à se faire pour leur avenir! Le tout petit qu’
Un kumade rempli de maneki neko
La version plus kitch
La version plus américaine!!!